Cottens ne veut pas fusionner avec ses voisins
Craignant une hausse d'impôts, les Cottensois ont refusé le projet de fusion, alors que Chénens, Neyruz, La Brillaz et Autigny ont dit oui.
Les communes de Chénens, Autigny, Cottens, La Brillaz et Neyruz ont été sondées ce dimanche pour dire si elles avaient envie de lancer un projet de fusion pour unir leur avenir, lors d'un sondage consultatif. Toutes ont dit "oui"… sauf les habitants de Cottens!
Un peu plus de la moitié des Cottensois (50,7 %) n'ont pas voulu aller plus loin dans ce projet. Les habitants craignent notamment une hausse des impôts, la commune ayant un taux d'imposition plus bas que celui de ses voisines. Selon le syndic Gabriel Nussbaumer, ils souhaitent également préserver une gestion stable, avec déjà plusieurs projets en cours.
À l'inverse, le "oui" le plus marqué a été à Chénens, avec près de 88 % des citoyens favorables à une fusion. Avec un taux d’imposition très élevé (91,7) et une enquête administrative en cours, Chénens voit dans la fusion une vraie bouffée d’oxygène, à la fois financière et politique, selon la vice-syndique Florence Monney.
À Neyruz, 63 % des habitants ont indiqué vouloir fusionner avec les quatre autres. À Autigny et La Brillaz, près de 70 % ont dit "oui".
La participation a tourné autour de 50 % en moyenne, avec des variations allant de 40 % à Neyruz jusqu'à 56 % à Autigny. À souligner qu'il s'agissait d'un vote consultatif, sans contrainte pour les autorités. Ces résultats seront entre les mains des nouvelles autorités communales qui seront élues en mars 2026. Une séance d’analyse des résultats est prévue le 15 octobre 2025. Elle réunira l’ensemble des membres des cinq conseils communaux. Cette nouvelle entité compterait 8'235 habitants.
