Vol au Louvre: 4 nouvelles arrestations, bijoux introuvables

Quatre personnes supplémentaires ont été arrêtées: deux hommes et deux femmes. Les bijoux sont toujours dans la nature.

Le casse du 19 octobre n'a duré que quelques minutes dans le musée du Louvre à Paris. © KEYSTONE

Tous sont originaires de région parisienne, a spécifié le parquet, refusant de préciser avant l'issue de leur garde à vue ce dont ils sont soupçonnés. "Quatre personnes ont déjà été mises en examen (inculpées, ndlr) dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 29 octobre 2025", a simplement rappelé Laure Beccuau.

Parmi elles, trois hommes âgés de 35, 37 et 39 ans sont suspectés d'avoir fait partie de l'équipe de quatre malfaiteurs qui ont pénétré le 19 octobre dans le musée parisien. La quatrième, une femme de 38 ans, est soupçonnée de complicité.

Un monte-charge de déménageurs, des malfrats cagoulés, armés de disqueuses: en huit minutes, huit joyaux du XIXe siècle, trésors nationaux, avaient été dérobés en plein jour au musée du Louvre. Ce casse spectaculaire a suscité l'émoi à travers le monde. Le butin est estimé à 88 millions d'euros mais est invendable en l'état. Les bijoux sont restés, à ce jour, introuvables.

Sécurité remise en question

L'enquête est menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), sous la direction de juges d'instruction parisiens.

Parallèlement à l'enquête judiciaire, une controverse politique est née au sujet de la sécurité du Louvre. La Cour des comptes, autorité gardienne de l'argent public, a estimé que le musée le plus visité au monde avait "privilégié les opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

Confronté à une vétusté alarmante, le musée avait fait l'objet en début d'année de l'annonce par le président Emmanuel Macron d'un projet "colossal" pour le désengorger et le moderniser, avec un nouvel accès, une salle dédiée pour la Joconde et des billets d'entrée plus chers pour les non-Européens.

ATS
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