La Brillaz placée sous enquête administrative
Les tensions au sein du Conseil communal de La Brillaz ont poussé la préfecture de la Sarine à ouvrir une enquête administrative.

La Préfecture de la Sarine a ouvert ce jeudi une enquête administrative sur la commune de La Brillaz. En cause : un dysfonctionnement persistant au sein de son Conseil communal et une dégradation de la gestion du personnel, notamment. L’annonce marque une évolution critique dans une crise qui dure depuis le début de la législature, alors que la préfecture indiquait en juillet ne pas vouloir ouvrir d’enquête avant les élections communales.
"Devant l’incapacité du Conseil communal à mettre en œuvre de lui-même des mesures aptes à restaurer un fonctionnement normal, la Préfète de la Sarine n’a pu que constater que la bonne administration de la commune était désormais gravement menacée et que l’ouverture d’une enquête administrative s’imposait", indique la préfecture dans un communiqué. La préfète Lise-Marie Graden a confié l’enquête à François Genoud, ancien syndic de Châtel-St-Denis et député.
Agir sans attendre
L’enquête devra identifier les causes profondes de ce blocage et proposer des mesures durables pour restaurer l’autonomie de La Brillaz. Depuis 2021, les tensions au sein du Conseil communal — dans un premier temps entre le syndic Bernard Oberson et la vice-syndique Christine Chammartin Auer — ont conduit à deux interventions préfectorales, d’abord en 2023, puis en avril 2025.
Face à la paralysie du Conseil communal, la préfecture a également jugé nécessaire d’agir sans attendre les conclusions de l’enquête. Nadia Savary, qui exerçait depuis fin mars la fonction de mentor, sera désormais en charge de la syndicature et du personnel.
Malgré la gravité de la situation, la préfecture précise que l’ouverture de l’enquête n’aura normalement pas d’impact sur les élections communales générales prévues le 8 mars 2026.




