Epagny: la relève lutte avec cœur entre tradition et passion

Ce samedi à Epagny, plus de 250 jeunes lutteurs se sont affrontés sur les ronds de sciure avec pour cadre le Moléson et le Château de Gruyères.

La Fête cantonale fribourgeoise des jeunes lutteurs à Epagny s'est déroulée au son du cor des Alpes ce samedi. © Frapp
La Fête cantonale fribourgeoise des jeunes lutteurs à Epagny s'est déroulée au son du cor des Alpes ce samedi. © Frapp
La Fête cantonale fribourgeoise des jeunes lutteurs à Epagny s'est déroulée au son du cor des Alpes ce samedi. © Frapp
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L'odeur de la sciure nous a conduits à Épagny ce samedi, où de jeunes lutteurs ont enchaîné les combats à l'occasion de la Fête cantonale fribourgeoise des jeunes lutteurs. De l'énergie à revendre, des prises précises, et des parents en transe ont fait de cette journée une véritable célébration de ce sport traditionnel qui ne semble pas s'essouffler. 

Avec 254 participants, la relève semble prête à prendre le flambeau. Pour certains, c’était une grande première dans une fête cantonale; pour tous, une expérience riche en partage et en fair-play.

Des entraîneurs confiants en la relève

Dominique Pharisa et Laurent Gachet co-vice-présidents de l’événement et entraîneurs des lutteurs de la Gruyère, voient dans cette fête bien plus qu’une compétition.

Confiants, ils saluent l’enthousiasme autour de la discipline et envisagent l’avenir avec optimisme. "On aimerait bien voir ces jeunes gravir les échelons, et pourquoi pas participer un jour à la Fête fédérale", espère Laurent Gachet.

Le choix de la date, juste après la Fête fédérale de lutte suisse, n’est pas anodin. "Nous avons voulu profiter de l’élan médiatique généré par l’événement national. Le nombre d’inscriptions, le plus élevé depuis une quinzaine d’années, prouve que la stratégie a été payante", se réjouit Dominique Pharisa.

Un sport physique, mental et respectueux

La force de ces jeunes ne réside pas uniquement dans leurs muscles. Ce qui les anime avant tout, c’est la passion, la rigueur et le désir de se surpasser.

Derrière l’apparence d’un sport de combat, la lutte suisse est une discipline fondée sur le respect. Pour Vincent, 16 ans, membre du club des lutteurs de la Gruyère, la lutte est avant tout une école de fair-play. Jocelyn, 8 ans, résume bien l’esprit: "Il faut réfléchir à la prise que tu veux faire, d’abord avec la tête, puis aller jusqu’au bout avec le corps."

La première place de la fête est revenue à un Schwytzois, Matteo Suter. Le lutteur issu d'un club fribourgeois qui s'est hissé le plus haut dans le classement est Aloïs Gallandat, du club d'Estavayer-le-Lac, à la 4e place ex-aequo.

Frapp - Lucas Reynaud
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