Une Suisse ambitieuse après sa qualification

"Sky's the Limit" ! Tel sera le mantra de l'équipe de Suisse en Amérique du Nord, où elle disputera une sixième Coupe du monde consécutive après avoir obtenu son billet mardi au Kosovo (1-1).

Breel Embolo et l'équipe de Suisse iront en Amérique du Nord avec beaucoup d'ambition. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Tous les membres de la délégation suisse ont enfilé un t-shirt spécial à l'issue du match. © KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI
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Breel Embolo et la Suisse iront aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada avec l'ambition d'aller "le plus loin possible", comme l'a affirmé l'attaquant bâlois mardi dans les travées du Stade Fadil-Vokrri. L'excellente campagne livrée par la troupe de Murat Yakin cet automne permet en effet d'aborder l'année 2026 avec de belles perspectives.

A Pristina, elle a assuré l'essentiel lors d'un duel toujours particulier entre Suisses et Kosovars. "De nombreux joueurs de notre groupe ont des origines ici. On voulait gagner, mais on ne voulait surtout pas perdre, car il y avait aussi un petit record à aller chercher (réd: la Suisse n'avait plus terminé une année civile invaincue depuis 1945)."

L'avant-centre de Rennes, qui a vécu sa plus belle année avec la Suisse sur le plan statistique (7 buts en 10 matches), n'a pas hésité à parler de "match nul parfait". "Personne s'est blessé, on est qualifiés et on n'a pas trop énervé les Kosovars", a-t-il plaisanté.

Euphorie légère

Au coup de sifflet final, tous les membres de la délégation suisse ont enfilé un t-shirt spécial pour fêter la qualification avant de célébrer devant les supporters helvétiques ayant fait le déplacement. Mais à en croire Breel Embolo, l'euphorie est restée mesurée.

"Le match à Genève (réd: victoire 4-1 face à la Suède) a pas mal changé les choses au niveau des émotions. La qualification était pratiquement actée, même si ce n'était pas évident ce soir avec la pluie qui est tombée toute la journée", a repris le Bâlois.

"Les Kosovars ont bien défendu à cinq, ils ne voulaient rien nous donner, mais de notre côté, on se devait de faire le job, rien que pour respecter les gens qui ont fait le voyage jusqu'ici pour nous soutenir", a conclu Embolo.

ATS
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