Trouver un apprenti: la galère
S'il est parfois difficile pour un jeune de trouver un apprentissage, l'inverse est aussi vrai. Certains métiers peinent à recruter.
Trouver un apprenti n'est pas toujours une tâche facile. Samuel Jordan est maître ferblantier. Son travail consiste à fabriquer des pièces métalliques pour protéger les toitures. C'est un métier peu connu qui attire difficilement les CV des jeunes.
L'entreprise Jordan Toiture peut accueillir et encadrer jusqu'à deux apprentis simultanément. Mais actuellement, il n'y en a plus qu'un en première année. "Peut-être que les conseillers en orientation ne poussent pas assez en faveur des métiers manuels", estime Samuel Jordan. "Le métier de ferblantier est un peu annexe. Quand on parle de toiture, il y a plusieurs autres corps de métiers qui passent avant".
Plus de vacances
L'entreprise Carrelages Sassi constate également qu'il est difficile de trouver des apprentis. Chaque année, elle pourvoit deux nouvelles places d'apprentissage. Pour attirer plus de monde, on peut "se vendre un peu mieux, montrer les possibilités qu'on a après un apprentissage de carreleur", explique Eric Sassi, patron de l'entreprise du même nom. "On peut faire chef de chantier, contremaître, voire ouvrir sa propre entreprise."
Autre possibilité pour attirer davantage de jeunes: proposer plus de vacances. Cette idée est envisagée par le groupement des carreleurs fribourgeois, qui réfléchit à accorder une sixième semaine de vacances à ses apprentis.
