Les Georges ont 10 ans: "On a cassé notre porte-monnaie"

Le festival accueillera en juillet Archive, Flavien Berger, Pomme ou encore Bu$hi. Interview de son directeur Xavier Meyer.

Une quarantaine de concerts et animations sont prévus pour fêter cette dixième édition. © Les Georges

Le festival Les Georges vivra du 15 au 20 juillet une édition anniversaire, avec 40 concerts et animations qui feront vibrer le centre-ville fribourgeois. Les vétérans rock d'Archive, le pionner de l'électro-pop Flavien Berger, les chansonniers Pomme et Bertrand Belin mais aussi le rappeur Bu$hi et d'autres monteront sur la scène de la place Python.

Tour d'horizon de cette décennie d'existence avec Xavier Meyer, fondateur et directeur du festival.

La Télé: Cette programmation est-elle digne d'un anniversaire des 10 ans?

Xavier Meyer: Franchement oui, on a un peu cassé notre porte-monnaie cette année! On avait envie de se faire plaisir et surtout de faire plaisir à notre public. Deux soirées se distinguent particulièrement au niveau des têtes d'affiche pour un festival de notre taille. On a vu relativement gros et je pense qu'on a raison de tenter le coup cette année. 

Après 10 ans d'existence, on attire plus facilement des artistes?

Oui, c'est le travail de nos deux programmatrices. Il y a une certaine crédibilité qui vient avec le temps. On a pu avoir par le passé des artistes comme Morcheeba, Yann Tiersen, Arnaud, Gaël Faye, pour ne citer qu'eux. Par conséquent c'est un peu plus facile maintenant quand on contacte des agences, parce qu'on peut montrer que tout se déroule à merveille.

Comment le festival a-t-il grandi? Finalement vu de l'extérieur vous êtes toujours sur la place Python avec la même scène...

Oui c'est juste, et c'est une volonté de rester là! C'est l'identité première de cet événement, aussi avec ses soirées gratuites, c'est d'être un festival de centre-ville. Par contre on a grandi en termes de construction et d'expérience. On a par exemple traversé deux ans de covid, puis une évacuation d'urgence l'année dernière. Grandir, c'est aussi surmonter ce genre d'épreuve, même si on s'en serait volontiers passé. On travaille aussi énormément sur des questions de bienveillance et de lutte contre le harcèlement. Se développer passe aussi par là pour un festival.

La Télé - Gaël Longchamp / CR
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