Fribourg: quelle station est la moins chère pour se garer?

Quels sont les tarifs appliqués avant de partir skier? Les stratégies diffèrent d'une station fribourgeoise à l'autre. Tour d'horizon.

A Charmey, la première heure de parking coûte un franc. Puis le tarif maximum pour un jour a augmenté de 5 à 6 francs. © Charmey.ch

Payer son parking avant de dévaler les pistes. Dans notre canton, les amateurs de sports d'hiver ont pris l'habitude de débourser quelques francs pour stationner leurs voitures devant les remontées mécaniques. Dès le 1er janvier 2026, le Lac Noir a décidé de doubler ses tarifs, passant de 5 à 10 francs. Qu'en est-il dans les autres stations?

En Gruyère, Charmey a augmenté d'un franc cet hiver son tarif journalier, fixé désormais à 6 francs. Le but est de couvrir les frais d'exploitation du parking, par exemple: payer les placeurs, le déneigement ou les bus navettes. Le directeur de Télécharmey, Claude Gendre, affirme que cette légère augmentation était nécessaire pour couvrir les coûts de gestion. 

Six francs, c'est aussi le prix pour une journée à la Berra qui fait environ 200'000 francs de bénéfice par an avec ses 360 places. Mais il faut encore soustraire les frais de fonctionnement, comme l'entretien des barrières ou les problèmes informatiques. Par exemple, "lorsqu'un 'peau de phoqueur' met un ticket mouillé dans la machine et que tout est bloqué" raconte Bruno Sturny directeur de la station gruérienne.

Au Jaun, un tarif journalier de 5 francs est appliqué depuis quelques années, il n'est pas prévu de l'augmenter.

Certains parkings restent gratuits

Pour l'heure, Moléson n'a pas prévu de passer ses 400 places en payant, en tout cas pas à court terme cet hiver, selon nos informations. Des réflexions sont en cours à moyen terme. On n'en saura pas plus.

Les Paccots comptent aujourd'hui 250 places de stationnements gratuites aux pieds des téléskis. En revanche, il faut passer à la caisse au centre du village, près de la patinoire. Les gérants de Destination Veveyse ne cachent pas leur intention: "On aimerait que ce soit payant" annonce le président Gilbert Coquoz, "dès l'année prochaine si possible".

Mais pour l'instant la situation est bloquée, car certains parkings appartiennent à des privés, qui se sont opposés à cette idée. C'est maintenant à la commune de Châtel-st Denis de trouver une solution pour homogénéiser le système payant pour les places de parkings.

RadioFr. - Karin Baumgartner
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