Le "non" au DETTEC a son lot d'enseignements
Le Conseil d'Etat a effectué un sondage afin de comprendre pourquoi les Fribourgeois ont voté "non" au DETTEC en novembre dernier. Le gouvernement aboutit à deux constatations.
Apprendre de ses erreurs pour ne pas se faire surprendre la prochaine fois. C'est ce qu'a voulu faire le Conseil d'Etat. Le gouvernement fribourgeois a mandaté une entreprise bernoise, gfs.bern, pour effectuer un sondage afin de mieux comprendre le "non" de la population au DETTEC.
Pour rappel, les Fribourgeois avaient nettement refusé le premier paquet du désenchevêtrement des tâches entre l'Etat et les communes en novembre dernier, une défaite pour le gouvernement.
Deux constatations des suites de l'étude
Premièrement concernant le DETTEC, la population ne semble pas avoir saisi pleinement les implications du projet. En témoigne la faible participation à ce vote (32,3%). De plus, la vision de la population a été biaisée par un manque de consensus entre les parties prenantes et un manque d'informations de la part des autorités. Dans ce contexte, les acteurs de terrain (communes, crèches...) ont souvent été pris davantage comme des sources d'information fiables plutôt que les partis politiques.
Deuxièmement concernant le système de santé, la confiance des fribourgeois est solide. Les budgets prévus pour le nouvel hôpital sont soutenus par la population.
Enseignements pour le futur
Au vu des résultats de l'enquête, les autorités souhaitent mieux informer le peuple des enjeux des votations à l'avenir. Le Conseil d'Etat désire, par-exemple, renforcer les informations sur son site internet. Il réalisera une vidéo explicative et tentera au maximum d'utiliser un langage facile à comprendre. Il s'appuiera également plus sur les réseaux sociaux dorénavant.
