Lara Gut-Behrami décidera après sa rééducation
Lara Gut-Behrami s'est exprimée vendredi pour la première fois depuis sa chute et sa blessure au genou. Elle décidera de la poursuite éventuelle de sa carrière après avoir surmonté sa rééducation.

Jeudi, Swiss-Ski a rendu public ce que l'on craignait: Lara Gut-Behrami s'est gravement blessée au genou gauche lors de sa chute une semaine plus tôt lors d'un l'entraînement à Copper Mountain, aux Etats-Unis. Le diagnostic fait état d'une déchirure du ligament croisé, du ligament interne et du ménisque.
La Tessinoise n'avait rien de nouveau à annoncer vendredi lors d'une visioconférence de presse organisée par son sponsor. Elle n'a évidemment pas pu répondre à la question la plus importante concernant une éventuelle fin de carrière, elle qui avait déjà annoncé que cette saison serait sa dernière sur le Cirque blanc.
"Ma santé passe avant tout"
"J'adore le ski, mais ma santé passe avant tout", a-t-elle déclaré. "Je dois d'abord me rétablir, et ce n'est que lorsque je serai à nouveau en forme et en mesure de tracer mes courbes dans la neige que je saurai ce que je ferai. Je ne saurai que l'année prochaine si je participerai à nouveau à des courses."
Après cette chute lourde de conséquences, il a fallu faire preuve de patience, a expliqué "LGB": "J'étais à l'autre bout du monde et j'avais subi une commotion cérébrale. C'est pourquoi je suis rentrée un peu plus tard que prévu". Le vol du retour a eu lieu trois jours après cet évènement qui a marqué la fin prématurée de sa saison.
La skieuse de Comano a également expliqué pourquoi le diagnostic a mis autant de temps à tomber. Elle a fait référence à l'année précédente, lorsqu'elle avait aussi été confrontée à des douleurs au genou gauche.
"Je n'étais pas tombée, mais je m'étais tout de même fait examiner", a-t-elle rappelé. "Dans un premier temps, les résultats n'étaient pas non plus très clairs et un médecin m'avait même diagnostiqué une rupture des ligaments croisés."
Un maigre espoir
La femme aux 48 victoires en Coupe du monde avait ensuite consulté d'autres spécialistes et il s'était avéré "que ce n'était pas si grave que ça. C'est pourquoi j'espérais une fois encore que ce ne soit finalement qu'une fausse alerte."
Cette fois, elle n'a pas reçu immédiatement les images des premiers examens. "Il était alors clair pour moi qu'il fallait en faire d'autres en Suisse auprès de spécialistes qui connaissent mon genou", a déclaré la Tessinoise.
Mercredi, un nouvel IRM a permis d'établir clairement la gravité de la blessure. "Avec un genou déjà opéré, on est un peu plus prudent quant au diagnostic qu'avec un genou en bonne santé", a-t-elle souligné. "C'est pourquoi l'annonce des résultats a pris un peu plus de temps."


