La police vous débarrasse de vos armes

La première récolte cantonale depuis dix ans s'est tenue à Domdidier ce weekend. Huitante armes et 35 kilos de munitions ont été récoltés.

S'ils n'ont aucune valeur économique ou historique, fusils et pistolets sont détruits. © La Télé

"J'ai des petits-enfants, je ne voudrais pas qu'ils jouent avec ça !". Ce grand-père prudent a déposé son fusil militaire mais aussi deux autres armes découvertes en rénovant la ferme de ses parents. Il ne connaît ni leur fonctionnement, ni leur état et craint un accident. Cet autre monsieur de 87 ans préfère lui aussi se défaire de son arme plutôt que de risquer de tuer un intrus "et de finir à Bochuz".

Ce samedi matin à Domdidier, ils sont accueillis par des agents de police, sous la supervision de l'adjudant Bernard Horner. Passage sur un premier stand où l'on vérifie que les armes sont bien déchargées et ne présentent aucun danger pour les manipulations futures et pour leur destruction.

Des armes vouées à la destruction

Une fois l'objet sécurisé, les policiers tentent d'identifier sa marque, son modèle, son calibre et son numéro, des informations transmises au secrétariat de la police. L'identité de son propriétaire est aussi relevée et enregistrée dans la base de données des autorités cantonales. Une démarche qui permet de garantir que la personne se sépare volontairement de son arme et accepte sa destruction.

Les agents contrôlent aussi si le fusil ou le pistolet est inscrit dans le registre cantonal ou s'il est signalé dans le cadre d'une recherche. On s'intéresse ensuite à l'éventuelle valeur économique ou historique des armes. Si elles n'en ont pas, elles vont directement à la benne afin d'être détruites dans les semaines à venir. 

Sur la seule matinée de samedi, la police a récupéré 80 armes et 35 kilos de munitions. Deux autres collectes cantonales d'armes sont prévues dans le courant de cette année. La prochaine aura lieu à Granges-Paccot le 4 mai. 

La Télé - François-Pierre Noël / Adaptation web: Théo Charrière
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